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La voleuse de temps...

chemin.jpgFouler la route de l’avant

Pour retenir la vie

Pour conjurer la mort

Pour étouffer le cri

Comme ultime résistance

Au murmure de l’oubli.

Sur le cadran de la mémoire

Où les aiguilles défient

L’heure des soupirs passés,

La  minute des regrets

Aux dérives héritées

Aux blessures infinies.  

Tes mots, bouteille à la mer

flottent au rythme

des impuissances

Et rien n’arrêtera la vague

déferlant sur la page  

où la parole s’écrit

à l’encre des absences

aux pas des abandons

dans le  silence meurtri.

Commentaires

  • Non, « …rien n’arrêtera la vague déferlant sur la page où la parole s’écrit »
    Nous ne retrouverons plus dans le sucre le goût des premiers jours. Nous sommes dans l’incompétence du chagrin qui ne sait s’inventer des brèches de sourire. Qui me reflète sinon l’absence crispée assise sur l’épaule de l’utopie ? Ce vide insipide ne sait s’édulcorer du sirop d’amour qui s’infiltre à l’illusion pour la revêtir d’une peau de prière.
    Je ne peux pas croire à la disparition totale du soleil, à l’éclipse définitive. Je refuse la mort dans toute sa glaciation frustrante. Je l’accuse volontiers de tous les maux absents aux dictionnaires des émotions. Je ne lui reconnais que la sagesse du désert lorsqu’il s’ouvre à l’oasis des flagellations douces du baiser où se révèle la présence ferme et volontaire lorsqu’on ferme les yeux pour rêver.
    Bien à toi.

  • "Je refuse la mort dans toute sa glaciation frustrante. Je l’accuse volontiers de tous les maux absents aux dictionnaires des émotions"absents à la barre d'un procès où la plainte reconnue ici s'énonce comme une garde à vie.
    Bien à toi B

  • J'aime beaucoup, d'autant plus le commentaire "une garde à vie"

  • Merci Lutin.

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