Vous ne savez pas cette joie que vous avez accrochée à mes lèvres.
Ces milliers d’étoiles suspendues à ma ligne d’horizon
Cette brise humide chassant les nuages gonflés des chagrins étouffés.
Vous ne savez pas que ma peau a conservé vos confidences et la force des passions.
Vous ne savez pas que l’épaule dénudée porte les stigmates des fusions et des blessures pansées.
Vous ne savez pas que la méprise ne dure qu’un temps
Que l’asphyxie se dérobe au souffle, à vous signifier
Que le vent emportera les maux qui altèrent la mémoire de ses vertiges.
Que la complaisance s’étouffera sous le lit des absences voilées.
Vous ne savez pas que mes paupières protègent vos éclats de rire et que dans mes paniers d’existence s’entassent les souvenirs des naufrages.
Vous ne savez pas cette musique que je vous fredonne et qui a enfanté les mots détournés que je n’ai osé prononcer.
Vous ne savez mais je vous l’écris.
En toute sincérité
Je vous le dis…