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  • Vous ne savez pas...

     

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    Vous ne savez pas cette joie que vous  avez accrochée à mes lèvres.

    Ces  milliers d’étoiles suspendues à ma ligne d’horizon

    Cette brise humide chassant les nuages gonflés des chagrins étouffés.

    Vous ne savez pas que ma peau a conservé vos  confidences et la force des passions.

    Vous ne savez pas que l’épaule dénudée porte les stigmates  des fusions et des blessures pansées.

    Vous ne savez pas que la méprise ne dure qu’un temps

     Que l’asphyxie se dérobe au souffle, à vous signifier

    Que le vent emportera les maux  qui altèrent la mémoire de ses vertiges.

    Que la complaisance s’étouffera  sous le lit des absences voilées.

    Vous ne savez pas que mes paupières protègent vos éclats de rire  et que dans mes paniers d’existence s’entassent les souvenirs des naufrages.

    Vous ne savez pas cette musique que je vous fredonne et qui  a enfanté les mots détournés que je n’ai osé prononcer.

    Vous ne savez mais je vous l’écris.

    En toute sincérité

    Je vous le dis…

  • Du haut de la colline...

    imagesCAW5OL3K.jpgles cigales font écho sur un espace protégé.

    Virtuellement… derrière son masque de papier froissé...qui dissimule un sourire aux lèvres  provoqué par cette connivence aux mots

     

    Tu as préféré la haute voltige dans sa forme la plus désespérée et la plus crispée. L’acte définitif enfante des murmures étalés sur le silence, sur les lèvres des soupirs.

     

    Ce qui s’abandonne aux nuées ardentes du souvenir, ce sont ces immédiats faits de connivences et de vestiges, ces éclats de mémoire embués au fond de la gorge. Tu as rejoins les paradoxes, l’aliénation du non-être dans ses apparences accolées au vivant qui bouscule, au vivant qui transgresse. Tu es parvenue à cette démesure qui se reflète sur des cadrans déréglés et obsolètes.

     

    Tu veilles à présent sur la lueur éternelle des ombres du temps écoulé.

  • Le miroir aux particules

    398px-057Cracow.jpgElle a  préféré le doute  même dans sa forme crispée, au cri des certitudes ,que pour mieux enfanter les murmures, préservant les silences sur les lèvres des soupirs.

    Elle a accepté la défaite aux connivences  des immédiats pour effacer dans les nuées ardentes  les vestiges des éclats de mémoire qui ont embué son regard.

    Dans ses rendez-vous avec elle-même elle a rencontré les paradoxes des apparences trompeuses qui avaient suscité ses démesures sur des cadrans déréglés.

    Elle veille à présent à la lueur de ses lucidités sur les ombres d'un temps écoulé. 

  • Tu empruntes...

    imagesCA67UT73.jpgLes mots ne t’appartiennent pas, ils sont l’illusion de ta  toute puissance à valider tes impuissances  abandonnées aux signes des voix sans visage.

     La mort ne t’appartient pas, tu l’habilles de tes paradoxes  pour faire le deuil des inaccomplis au gré de tes émerveillements à conquérir l’absence.

    L’attente ne t’appartient pas elle couvre les heures d’une lumière blanchâtre pour épouser les aveux sans écho.

     La vie ne t’appartient pas, tu l’apprivoises aux dénouements du temps qui archive  envols et  naufrages sur ta chair dénudée.

    Locataire des riens et des malgré tout, des possibles et des impossibles des « toi » résiliés aux murs des chagrins pour des "je" inaboutis.

    Tu empruntes seulement.

  • Envol sans aile

    imagesCA3T1507.jpgLes mots nés dans le manque habillent des fantômes d’une langue de cendres pour déplier les draps des souvenirs froissés.

     Les mots jetés pour  une résistance à ce qui endeuille, brise ou mutile, enfantent l’illusoire à la face de tes lucidités qui te tiennent en éveil.

    Jouer avec les ombres sans écho, se laisser emporter dans les  turbulences  du vent pour des rendez-vous signés sur des pages de fortunes encrées d’interprétations en vol.

  • Tes malgré tout...

    asimovrobot-12fbfe7.jpgTon chagrin se refuse au mouvement de tes impuissances

    Ton geste se défait sur la toile des inconsolables.

    C'est  à la croisée de tes désillusions, dans un temps éclaté, que tu construis ces malgré tout qui naufragent sur les paradoxes féconds couvrant d'un voile salutaire la plainte sourde qui t'a fait vaciller.

    Ce malgré tout, enfoui, dans tes paniers d'existence sur la balance de tes lucidités, oscille entre la vérité tue et les éclats de vie, éclats de rire conjugués.

    Tu habites une chapelle désertée sans signe ostentatoire morbide accroché aux voûtes des regrets, guidée par les volutes d'encens qui parfument ta mémoire des malgré tout filtrant la lumière des à venir.

    Tes  pas résonnent sur les traces des énigmes que le temps absorbera  pour effacer les débordements corrosifs de tes émerveillements et c'est au creux de tes rêves que tu panseras les blessures de tes inaccomplis.

     

  • Danse pathétique

    1157botero_danseuse.jpgC'est au mur de l'oubli où l'on achève les décombres que tu  verses les quelques gouttes de souvenirs infiltrant ton esprit érodé.

     Tu as porté les pierres, tel un tâcheron érigeant ses rêves, pour des constructions fragiles où tes intuitions sur le fil du hasard n'étaient qu'un pari sans voie.

    Le temps a du retard  sur tes impossibles vertiges, le temps a du retard sous tes paupières closes que le silence encombre d'un réel refusé.

    Le temps, sais-tu qu'il te viendra à bout- à bout de souffle dans cette danse pathétique où l'on perd pied de trop de faux pas dans cette cacophonie de fausses notes ?

  • On n'oublie rien...

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    On n'oublie rien on suspend tout.

    Une attente improvisée signée  à l'encre bleue pour un ultime adieu  à la lumière indécente et si peu propice aux souvenirs des abandons?

    Une dernière lettre en suspend ou à venir pour un ultime partage froissé ?

    Des mots  jetés offerts à l'anonymat et emportés par la vague des adieux ?

    Regrets ou amertume ?

    On n'oublie rien on suspend tout sur des images que le regard accroche...

  • Elle voulait...

    diane_114_gd.jpgElle voulait qu'elle vive

    Et que ses « hier » meurtris

    Aux vulnérables pas engourdis  

    Sur l'asphalte des souvenirs

    Ne soient plus des « demain »

    Dans l'ironie du temps

    Où l'impossible témoin

     Est appelé à comparaître

    Sur le banc des paradoxes.

    Elle voulait du bout du cœur,

    Extirper les murmures

    Aux parfums des énigmes

     Pour poser le livre ouvert

    Au pied d'un arbre mort

    A la page des résiliences.

    Elle voulait lui dire

    Qu'hier ne sera plus demain

    A l'heure de ses renoncements.