Ton chagrin se refuse au mouvement de tes impuissances
Ton geste se défait sur la toile des inconsolables.
C'est à la croisée de tes désillusions, dans un temps éclaté, que tu construis ces malgré tout qui naufragent sur les paradoxes féconds couvrant d'un voile salutaire la plainte sourde qui t'a fait vaciller.
Ce malgré tout, enfoui, dans tes paniers d'existence sur la balance de tes lucidités, oscille entre la vérité tue et les éclats de vie, éclats de rire conjugués.
Tu habites une chapelle désertée sans signe ostentatoire morbide accroché aux voûtes des regrets, guidée par les volutes d'encens qui parfument ta mémoire des malgré tout filtrant la lumière des à venir.
Tes pas résonnent sur les traces des énigmes que le temps absorbera pour effacer les débordements corrosifs de tes émerveillements et c'est au creux de tes rêves que tu panseras les blessures de tes inaccomplis.
Commentaires
Un écho qui pardonne est toujours juste, de lui-même.
j'avoue que l'évocation est sans écho pour mon esprit qui rencontre un obstacle de compréhension (sourire).
Pardonnez-moi B d'avoir le cerf-volant ce soir....