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Défier et dénouer

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Quand  ta mémoire n'imprime pas, ce sont les mots qui se livrent aux souvenirs comme des grondements annonçant les orages de tes trébuchements d'autrefois aux  heures des révoltes étouffées, des impuissances à construire l'invisible.

Les mots compagnons de  tes voyages t'ont permis de revenir du désert où les empreintes gravées t'indiquaient le chemin des trébuchements au bord des précipices.

Tu as défié l'aube tel un somnambule qui se jette à l'aveuglée dans le vide d'un réel déformé.

Tu as dénoué les jours assombris comme on recoud la toile effilochée pour redonner à tes yeux un peu de l'innocence perdue.

Le temps s'est étiré sur les murmures fredonnés, les images aux sourires immobilisés des illusions construites et les mots se sont glissés au creux de tes silences pour te réapprendre à dire, te reconquérir à vivre.

 

Commentaires

  • Ce n’est pas le réel qui est déformé, mais la pensée que l’on en a. Nos jaculations même éphémère portent en elles toute l’aséité que l’on ignore et qui cependant nous soulève.

  • Déformé par la pensée que l'on s'en fait ou de ce que l'on croit être pour exister.
    Bien à vous B pour cet échange de mots.

  • Je ne crois pas que l'on puisse récupérer l'innocence, mais l'expérience peut nous donner l'indulgence

  • "innocence" dans sa définition psychanalityque (sourire)
    Bien à vous.

  • Quand le chat vigilant n'est pas là, les mots, petites souris de l'oublié, dansent avec la mémoire.

  • Eclat de rire, un chat peut en cacher un autre...bienvenue simone.

  • Ou le même une autre de ses occurrences: ils ont, dit-on, sept vie...))

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