Il y a des exils salutaires.
Il y a des silences tapageurs dans la rencontre fortuite avec soi-même , arrachée au temps sans repère ni attente.
L'essentiel n'est pas dans l'action, pas plus dans la réalisation de l'utile mais dans la profondeur avec laquelle tu vis les choses.
Quand ta voix se tait, quand tes mots se manquent ton regard scrute un espace décomposé et vermoulu que ton esprit revêt dans la fiction d'une oeuvre à recomposer.
Commentaires
J'aime le silence, et je le fuis… je pense surtout fuir le reflet qu’il m’apporterait…
J’aime bien votre texte.
Il m’a conduit et aidé là…
http://sergecar.perso.neuf.fr/cours/langag4.htm
Prenez bien soin de vous,
@ bientôt
Lila
Merci Lila de votre passage à mon retour
D'une oeuvre à recomposer, oui. C'est là acte de générosité.
(Evidemment je comprends comme on voit midi à sa porte)
Ecrire c'est un peu ouvrir une porte à toute heure: acte de générosité et de partage (sourire)
l'exil est en soi quand on l'a décidé et l'on y pioche pour remonter les mots enfouis et quelquefois méconnus.
Oui. Alors apte au dire vrai, dégagé du tribut exigé par la ciommunication.