Froid sur la terre, froid sur le monde.
Froid dans un silence tendu aux absences sans attente.
On ne meurt pas d'un coup de froid au cœur qui vous laisserait pour mort sur un sol glacé.
On se désincarne seulement dans la résonnance des paroles qui tombent sur les lignes en toute virtualité recouvrant d'un tapis immaculé, les accords formels, les unions fertiles sans témoin apparent sans juge ni jugement.
Tombe la neige sur sa peau glacée aux stigmates des coups du temps, des coups du froid, des coups de cœur rythmant les coups au cœur.
Tombe la neige ne laissant pour mort sur les pavés glissants de nos mémoires que de piètres espoirs vaincus.
Tombent les flocons des illusions ouatées, des silences aux errances sans toi, sans voie, des envols retenus par des ailes rognées.
Tombent les flocons des mots jetés à la face des ombres qui s'animent pour un réchauffement dérisoire et immédiat à se jouer des légendes existentielles se construisant sur des scènes de hasard pour des mascarades pitoyables dans un théâtre où le rideau ne se lève plus.
Tombent les flocons sur son cœur meurtri comme le divin de ses impossibles absolus, impossibles intemporels à réchauffer sa peau des éventuels imprévisibles aux braises des infinis.
Commentaires
Tombent les flocons des illusions ouatées ...
@Yoda...mais encore?