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  • Demain peut-être....

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    Comment pourrait- elle  savoir ce que demain enfante dans ce ventre du temps où les traces des aiguilles ont ponctué ses pas pour figer ses sourires, en rictus tremblants ?

    Demain  osera-t-il  entrouvrir les portes des espoirs conquis que pour mieux anéantir les défaites d'un hier des trébuchements, d'un hier aux chutes douloureuses, explosion au pied du mur des promesses conspuées.

    Demain pour conjurer le sort des répétitions rythmées qui laissent sans écho les silences rompus.

    Demain pour revêtir l'hier d'un masque protecteur et déposer les mots  sur la pierre funeste  que pour mieux l'oublier.

  • Il faudra...

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    Il faudra lui dire que les mots ne savent pas, qu'ils se jettent à la dérive avant même que l'inspiration les accroche au rivage.

    Il faudra lui dire que les mots quand ils ne se partagent plus, s'ancrent dans la houle d'une mer agitée,  ou déferlent sur le rocher de l'oubli, comme un devoir de mémoire.

    Il faudra lui dire que les mots s'accrochent à la voix éteinte quand le regard déserte la présence à fredonner le manque.

  • Blogosphère inspiratrice

    image1.jpgQuand elle ne jette pas ses mots, impressions intimes immédiates,  elle caresse la toile par petites touches colorées, de ses coups de pinceau enfantant  les corps  féminins qu'elle effleure de son regard créateur.

    Son temps s'écoule dans ses créations comme autant d'empreintes révélant le chemin s'illuminant de son clin d'œil au monde.

     Monde sublimé mais ô combien réel par la raison qui le révèle dans son lien avec le cœur décortiqué  comme un fruit mûr.

    Evocation d'une solitude amie où ses combats se dictent au travers de ses œuvres la tenant en éveil hors du temps quand d'autres compagnons de naufrage noircissent leurs lignes de vie de l'encre de leurs espoirs à se dire, à s'écrire, sans témoin apparent, pensent-t-ils.

     Impression de dérober les aiguilles du temps qui  annoncent l'universalité pour des infinis particuliers aménagés à coup d'illusions qui se donnent à vivre pour les plus grands bonheurs de chacun.

  • Rêver et s'enivrer.

    baltoos.jpgPerdre la mémoire dans les traces des aiguilles sur le  cadran du temps.

    Trouver la sérénité dans les heures à décliner le temps, dans les hors du temps  des ailleurs construits au fil des mots, au fil des regards scrutant les replis de l'oubli.

    Projeter  les images des scénarios d'existence  avec  détachement,  percer  les énigmes confuses que pour mieux apprécier celles à venir  empreintes de luminosité.

    Acquérir l'équilibre  et défier  le vide pour  l'apprivoiser tel un  funambule qui ne craint plus la chute et qui  libère l'esprit encombré, des béances du passé.

    Rêver et s'enivrer du temps quand il est encore temps.

  • le jadis

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    « Le jadis, par rapport au passé, c'est ce surgir incessant d'une origine en tout. Et il est possible, pourquoi pas, qu'à force de retirer la lave desséchée, des oripeaux, qu'en vieillissant on puisse appartenir à une luisance plus neuve et que le "dernier regard", comme disent les Japonais, le regard de l'adieu, soit aussi le regard le plus neuf, le plus contemporain de ce qui surgit au fond de la terre, et au fond du ciel.

    Le Jadis est un surgir pur. C'est l'explosion céleste. Le Big Bang ne cesse de se produire. C'est être directement en prise avec ce présent absolu. C'est un instant. Un instant absolu. Tout le reste, tout le passé, toutes la réaction de tous les conservatismes, sont des choses qui sont faites pour étouffer ce mouvement de surgir. » Pascal Quignard

  • Encore...

    Monroe.jpgLévi-Strauss  est mort, le structuralisme suscitera encore les esprits à la tourmente et pour longtemps.

    Jean Paul  Sartre au  repos à côté de Simone de Beauvoir, l'existentialisme se déclinera  encore dans nos lignes de vie, gonflant nos paniers d'existence.

    Duras s'est éteinte, ses mots  continueront à faire écho sur nos chemins de traverse, inspirant nos décors de papier à l'encre noire.

     L'oubli se construit, la mémoire résiste presque malgré nous,  accrochée à nos peaux de misère  comme autant de preuves de nos combats à l'éveil.

    On ne meurt pas de nos idées, on fait le deuil de leurs absences,  et on construit les raisons de notre présence.

  • Il est venu le temps...

    alphabet.jpgIl est venu le temps où une partie d'elle-même s'est gravée indélébile, sur chaque pierre de sa construction, chaque pierre révélant les mots dressés comme des cathédrales de papier.

    Chaque pierre posée comme une lettre d'un alphabet imaginaire qu'un vieux sage pédagogue contemple selon un lexique offert en partage.

    C'est un jeu de dames pense-t-elle, un jeu sans échec, sans vainqueur et sans perdant se jouant d'une tour protectrice.

    Un jeu sur un plateau d'ivoire où l'évidence et le spontané refusent une quelconque stratégie.

    Une invitation au voyage pour des accords majeurs, pour des chemins propices à l'abandon qui s'empruntent et se reconstruisent sans crainte d'un quelconque trébuchement.

    Au fil du temps, au fil des lignes, les mots s'unissent sur les cadrans de vie avec l'émerveillement de l'enfance à parcourir les lettres pour la première fois pour des envols vers les ports de ll'indépendance.

  • L'encre de l'oubli

     

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    La métamorphose des mots se joue dans son regard comme une révélation des maux masqués.

    Jeux de mots pour des métamorphoses de soi, pour des "toi' dans des histoires d'existence estampillées sur les pages à l'encre de l'oubli.

    Effeuiller les souvenirs c'est ouvrir le tombeau de ses défaites, de ses hémorragies de l'être.

    Seuls  les livres la délivrent, la délient d'autant de délits.

    Délits, des lits de soie, délits des « toi » inventés, pour des châteaux de cartes-châteaux de sable balayés d'un geste de main sur une plage refuge de l'à venir.