Il faudra lui dire que les mots ne savent pas, qu'ils se jettent à la dérive avant même que l'inspiration les accroche au rivage.
Il faudra lui dire que les mots quand ils ne se partagent plus, s'ancrent dans la houle d'une mer agitée, ou déferlent sur le rocher de l'oubli, comme un devoir de mémoire.
Il faudra lui dire que les mots s'accrochent à la voix éteinte quand le regard déserte la présence à fredonner le manque.