Quand elle ne jette pas ses mots, impressions intimes immédiates, elle caresse la toile par petites touches colorées, de ses coups de pinceau enfantant les corps féminins qu'elle effleure de son regard créateur.
Son temps s'écoule dans ses créations comme autant d'empreintes révélant le chemin s'illuminant de son clin d'œil au monde.
Monde sublimé mais ô combien réel par la raison qui le révèle dans son lien avec le cœur décortiqué comme un fruit mûr.
Evocation d'une solitude amie où ses combats se dictent au travers de ses œuvres la tenant en éveil hors du temps quand d'autres compagnons de naufrage noircissent leurs lignes de vie de l'encre de leurs espoirs à se dire, à s'écrire, sans témoin apparent, pensent-t-ils.
Impression de dérober les aiguilles du temps qui annoncent l'universalité pour des infinis particuliers aménagés à coup d'illusions qui se donnent à vivre pour les plus grands bonheurs de chacun.