Il ne se couchera pas ce soir, comme tous les soirs, où ses mots en éveils s'émiettent sur son lit corrompu par son impuissance au repos.
Le noir ne peut réconcilier, même les yeux fermés, son esprit en tourment et son cœur en attente, preuve qu'il est en vie.
Comme un prédateur de la raison, ses mots s'inspirent, souffle nouveau, dans un duo de partage des murmures étouffés, sur des lignes parallèles, sur des musiques se fredonnant à l'unisson.
Il veillera encore à s'écrire dans une dualité conciliante pour les regards bienveillants effleurés sans bruit, sur la pointe des pieds, sur son chemin tracé.
Commentaires
oui difficile souvent de se coucher quand le manque nous vrille, quand le carnet et ses pages blanches nous attirent dans leur vide immense...
dualité de la raison contre celle du coeur, de nos aspirations immenses...