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Vivre toujours

 

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Vivre toujours mais ne rien attendre de la vie comme une apposition littéraire dans les lignes de l'existence.

Ne rien attendre des murmures écrits qui ne sont plus maître de leur maison désertée depuis longtemps et où  seuls  d'étranges locataires venus d'un autre monde occupent sans vergogne des espaces vitaux.

Ne rien attendre de soi-même, sans amertume et sans regret pour ne voir dans un miroir sans tain que les métaphores d'un précipice initial où elles sont tombées dos à dos, lourdement avec en fond sonore une petite musique accompagnatrice d'un été.

Tomber et toucher le fond, le fond des séquelles aux blessures aspirées dans un tourbillon qui ne laisse sur le bord que le paradoxe enfoui.

Trouver refuge dans des livres animés qui constituent un mur d'appui aux défaillances et à l'immobilisme de l'esprit en sommeil.

Faire ce que l'on peut. Faire peu après s'être autant perdues. Se perdre dans des ailleurs pour arriver à se retrouver dans les distances qui sont autant de survivance à l'oubli.

Chercher en son Autre intérieur, d'autres exils plus salutaires. Entamer un dialogue avec son soi méconnu dans l'espoir d'y trouver un chemin sans trop de pierres qui font trébucher.

Prendre le risque, sans se mettre en danger,  avec le  GPS du cœur pour un chemin sans direction signalée- chemin d'ouverture sur des paysages aux couleurs enchanteresses dans la distance des mots.

Paysages aux traces des voyages virtuels aux  destinations de hasard  pour des arrêts prometteurs empreints de sourires et d'éclats de rire spontanés.

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