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Mauvaises pensées.

gare.jpgAbsence rythmée par un temps qui s'écoule. Absence dans des présences virtuelles enfantées sur des quais de gare ou sur des plages désertes.

Pensées confuses qui s'expriment par les mots dressés à mains nues dans un désordre inventé.

Désordre organisé pour chasser un vide, un silence pourtant désiré, qui pèse sur son regard fuyant et dissimulé dans l'impossible à vivre.

Mauvaises pensées.

Sentiments paradoxaux qui s'imprègnent de son temps. Un sans toi ni avec toi résonne à la manière de Truffaut pour sa femme d'à côté.

Retrouver et fuir. Atteindre et chasser. Appeler et ignorer. Aimer et haïr.

Fredonner les mots aussitôt gommés. Crier la douleur, et dans un ultime geste presque dérisoire, l'étouffer.

Entendre l'amour exprimé et l'imprégner aussitôt de tous les doutes dans une construction déferlante insidieuse, aussitôt transformée en ruines.

 

Noir et blanc comme ces machines infernales construites au fil du temps, un peu plus colorées et offertes en partage pour une intimité détournée.

Monologue propice pour dérouler le temps avec l'absence comme témoin.

Absence regrettée et désirée.

Entendre sa voix et ses quelques éclats de rire d'autrefois. Son intimité partagée dans des lieux de fortune lui reviennent à l'esprit.

Sans toit ni loi.

Qu'attend-t-elle encore. Espoir qui peuple un réel qu'elle voudrait fuir.

Espoir retenu et livré dans un silence salutaire, seule face à elle-même.

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