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Sans ponctuation

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Que reste-t-il des « Où es-tu » des « je suis là » prononcés comme des preuves d'une rencontre à la  croisée de chemins, comme des  paroles gravées sur papier photo, instantané  pour immobiliser le temps.

Le temps d'un soupir, d'un regard dans une quête absolue de l'origine du désordre et de son point de départ- de ses engagements et de ses fuites.

Elle  entend une petite musique de Brel lui chantant  « Les Marquises »où le temps s'immobilise et trouve sérénité.

Elle a cessé de poursuivre son chemin quand son corps a perdu de son humanité par la douleur paralysante.

Les livres ses amis accompagnent son esprit qui vagabonde et lui redonnent des ailes pour parcourir les rives peuplées de naufragés connus et inconnus.

Les pages tournées lui renvoient ses ratés et ratures volontaires ou involontaires.

- Ses désordres et ses mises au point dans un objectif  tronqué.

Image sublimée ou déformation d'un réel flou ou floué.

Elle s'instaure un espace de paroles données à elle-même comme ultime geste d'espoir.

Acte  pitoyable pense-t-elle. Décence et indécence.

Un des sens de poser à main nue ses mots et ses désordres, ses illusions et ses combats à vaincre ses arrêts et ses fuites, ses doutes et ses espoirs.

« Le bonheur ça n'existe pas » chanson sur une radio, provoque une esquisse de sourire.

Esquisse interrompue, raté et ratures pour un point à la ligne, sans trait d'union ni virgule.

Interruption volontaire d'un texte sans parenthèse et sans ponctuation.

 

 

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