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Mots contre maux

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Le temps qui se tue ou tuer le temps qui se déverse sans aucune prise pour l'arrêter

- l'instant d'un silence - d'un arrêt sur des images qui déchirent l'horizon effleurée du bout d'un regard vide.

La douleur, compagne d'un voyage solitaire, voyage imprévu, hors du temps qui s'imprègne jusqu'au moindre pore de sa peau- intruse malveillante, et pesante dont on ne sait comment la chasser en toute décence.

Appel à ses auteurs de voyage. Apollinaire témoin involontaire par les drogues chimiques.

Seule, Nothomb lui révèle une atmosphère pesante qui a si souvent perturbé sa respiration jusqu'à en perdre pied dans le réel.

Violence contre violence, mot contre maux, guerre paradoxale où l'apaisement, seul gagnant artificiel et provisoire s'impose dans un combat avec le temps, fragile et impuissant..

La douleur de l'âme n'est rien dans ce qu'elle peut révéler ou susciter.

Histoire sans mot contre histoire de maux.

Décors dressés du bout de la plume dans un jeu fécond de la langue contre souffrance du corps qui se déferle en toute impudeur sur un réel dévastateur.

Plus de place au silence .Poésie bafouée, stérilité criante dans un désordre hostile.

Attendre, comme ces arbres, une saison, un temps nouveau où sous l'écorce charnelle, les mots crieront victoire et annonceront la fin d'une partie, la fin d'une saison pour ces arbres qui n'ont pas de regret.

Le temps viendra où le repos du corps atteint, lui redonnera ses ailes pour poursuivre son chemin où son regard retrouvera les petits bonheurs dont elle a su savourer les instants il y a si peu.

 

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