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Je désarroi lui écrivait-elle.

equilibriste.jpgDeux somnambules se croisent au bord d’un toit.

Attention ! Solitude…risques de chute dans la réalité.

Larmes amères, désir de toi, combat acharné, je ne serai pas ton ivresse de quelques soirs, je me battrai pour exister au plus fort de toi.

On ne se bat pas dans l’espoir du succès c’est bien plus beau lorsque c’est inutile écrivait-elle.

 Les mots de ma demande se perdent en toi, je vais devoir me taire avant de toucher les ailes de la folie. Ecouter, observer, chercher le sens de la vie.

 Où sont ceux qui savent ?

Connaissent-ils leurs raisons de vivre ?

Rêver une symphonie pour quelques mots en amour majeur, moderato cantabile…

Ne pars pas, aime moi,

Toi tu m’envahis, tu me berces de douceur, tu m’enlaces de nuit profonde, tu me regardes d’étoile, tu m’éveilles d’aubes frémissantes….

Moi, je désespère, je désarroi, je décline, je pleure, je tristesse.

 

Commentaires

  • L'ennui, c'est qu'aimer n'a pas de sens. On n'aime pas pour une raison : la raison s'en fout, l'amour veut, et c'est tout. Peut-être est-ce pour ça qu'il laisse une telle brûlure en nous, et une telle souffrance du vide quand il s'éteint, ou qu'on l'oblige à mourir...
    S'il avait eu une raison, il ne serait pas né, il n'aurait pas même eu un frisson d'existence. Il n'est pas né d'ailleurs : il a surgi, explosé, incendié, ravagé tout le bien-fondé, toute la certitude, toute la raison.
    Puis l'hiver, puis la vie, puis l'impossible. Il s'est retiré. Mais longtemps après, la marque du feu est restée. Pour qui sait voir, elle restera toujours. L'herbe ne fait que semblant...
    Quelques pensées mêlées de souvenirs, qui viennent rebondir sur tes mots, sur la braise des amours folles, sur la peine des amours mortes... Après, oui, on cherche un sens, et le pire, c'est qu'on ne le trouve jamais.
    On s'aime, on touche par là l'unique absolu possible à l'humain, mais savoir pourquoi, vers quoi, comment, à quelle fin... ça, c'est derrière le voile, et le voile ne s'écartera pas.

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