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Melodie

melodie.jpgElle l’appelle au souvenir de ces mots qui battaient la passion et respiraient aux rythme de deux corps envahis par la profondeur du désir.

Elle frissonne sous sa peau au contact de la folie des mots qu’elle lui écrivait dont elle ne peut plus se détacher. 

Attachée aux mots qu’elle lui disait sur le désir de son corps tourmenté et dont elle voulait crier à la face du monde, le plaisir offert et qui la transperçait.

Pourquoi mon corps a-t-il tant d’impatience à ton simple souvenir ? se demandait-elle ?

Je désire tant vivre ton corps au rythme de ma passion dans ses élans de tourmente et de calme profond. Hymne à l’amour mon amour lui écrivait-elle.

 

Son cœur s’emballe et son esprit se noie dans l’eau de sa mémoire devant tant de désirs avoués et entendus en un mois de décembre quand les arbres seuls témoins discrets gémissaient une complainte, la même que celle d’aujourd’hui où là sur un trottoir glacé, se tient  une petite fille devenue grande, aux cheveux bouclés.  C’est Marion, pense-t-elle qui attend qu’on lui fredonne les mots, les mots qui lui donnent des ailes et qui lui rappelleront peut-être les moments de douceur. Ceux qui envahissaient sa mère et qu’elle partageait dans le silence. Sans rien dire, sans bouger.

Elle entend la mélodie provenant d’une fenêtre restée ouverte, une chanson de Cabrel « je l’aime à mourir » croit-elle ou peut-être « je l’aimais, je l’aime, l’aimerai » qui passe sur les ondes d’une radio lointaine.

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