Le nouveau voyage

Il y a des mots qui peuvent apparaître d'une immense banalité d'autant qu'ils sont prononcés dans des décors imposés au demeurant improvisés. Fêtes ritualisées, éternisées pour rassurer certains ou illuminer des voyages illusoires pour d'autres.  Voyage éphémère de quelques naufragés.

Nouveau voyage.....Tout fini par se dire, tout fini par se faire tout fini par des rêves pour commencer un autre voyage. Belle chanson d'Obispo.

Autre chose..... Belles fêtes à celles, ceux qui me lisent et qui sans le savoir ne m'ont jamais laissée baisser les lumières.

 

 

Narcisse et son regard voilé

S’aventurer à se demander pourquoi créer un blog nous amène à se pencher sur nos attentes, nos manques ou nos raisons à vaincre l’absurde, par un autre absurde privilégié qui consiste à offrir un miroir encadré par des garde-folles. Séduction de l’image au travers d’un écran et de programmes technologiques, vitrine actuelle d’une profonde solitude désarmante.

Communiquer dans l’absence, absence ou présence d’étranges anonymes. Communiquer avec un autre absent, destinataire illusoire à la manière du lecteur qui fait preuve de grande autonomie à vaincre une solitude créatrice. Ces livres, des livres qui révèlent une délivrance (dé-livre) et ponctue un temps à vaincre toutes sortes d’ennuis dans une communication plus évidente qui passe par le dire.

Belle aventure que « de dire » à cet autre absent face à un écran protecteur sans aucun espoir de communication avec destinataire particulier. Beau chemin emprunté avec des pas qui marquent un temps sans aiguille ni cadran -traces d’un parcours laissées sur une sphère technologique anonyme.

Expérience narcissique diront certains pour analyse réductrice quand d’autres poursuivront à partager un miroir sans tain où pas même Narcisse entrevoit l’ombre de son regard voilé.

 

Repos a-t-il dit

Repos a-t-il dit- Repos de l’esprit et du corps qui renonce à se battre pour quelques pas, vers un incertain qui se pointe de jour en jour.
Arrêt sur image pour un film au scénario pitoyable – Arrêt sur place pour une place perdue malgré ses velléités à avancer
- Repos forcé d’un corps épuisé, grand corps malade lui vient en sourdine, comme cette douleur lancinante qui ne la quitte pas.
Le dos est le reflet de l’âme a-t-il ajouté comme pour lui ouvrir les yeux. Et dans un sursaut de révolte des sous entendus révélant qu’aucun départ ne serait possible sans son aval.
Le sommeil, son ultime arme pour se construire des voyages dans des paysages lumineux. La douleur vaincue dans un duel imaginaire présagera la fin d’un combat contre des moulins à vent tel Don Quichotte d’un autre temps.

Roméo et Juliette

Médaille de bronze au Grand Palais lors de l'exposition des Artistes français pour ce "Roméo et Juliette" tout particulier de Patrick Bretagne.

Un clin d'oeil chaleureux en cette période glaciale chez les bipèdes. Une image qui fait place aux mots désertés.