Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Une main tendue, des murs dressés

main tendue.jpgComment supporter tant de départs forcés et redondants quand leurs jours sont rythmés par des séparations dictées dans toute la puissance incontrôlable et incontrôlée d’une nature devenue folle qui érige sa loi malgré leurs résistances.  Des mois à ne plus pouvoir agir dans la cohérence recherchée face à un corps mutilé et qui vacille. Des éloignements prévisibles et imprévisibles qui se dressent sur leur chemin les plongeant dans une obscurité ,à chaque pas franchi, avec l’espoir d’un meilleur au jour le jour.

Combien de fois et depuis combien de temps l’a-t-elle laissée dans des couloirs aseptisés qui se dressent comme autant de murs, autant d’entraves à des libertés de fortune qu’elles dérobent pour un temps, telles des voleuses de grands chemins, aventureuses malgré elles.

Elle sera là à ses côtés malgré son épuisement. Elle mettra toutes ses forces au service des quelques espoirs qu’elles gardent à construire un possible meilleur. Elle sait qu’elle restera à partager son tout possible malgré ses blessures endurées et ses douleurs. Elle dressera toujours ses décors pour des regards d’une femme portés sur sa vie.

Elle a été sa veilleuse silencieuse et sa sauveuse d’un temps où son naufrage s’annonçait en toute décence et insidieusement. Elle a su lire au travers de ses mots prononcés et entendra ses maux jusqu’à ses dernières forces comme des évidences à ce qu’elle nomme amour.

Des nuits d’insomnies comme autant de départs dans le sommeil qu’elle refuse à présent. Debout, elle le restera, elle la veille même à distance, avec comme seuls témoins, un clavier et un écran. Elle l’attend. Elle l’aime.

Les commentaires sont fermés.