Quelle attitude avoir face à la femme qui se poudre dans une salle de bain d'un androgyne où les miroirs sont sans tain? Quel sentiment pour cette mise en scène où la femme masquée s'invente un personnage dans un décor improvisé révèlant des vides à combler, sur des forums où chacune se décline de fausses identités?
Indifférence- remords d'une telle méprise.
Scénario pitoyable aux parfums de solitude consommée dans la honte, parfums qui s'évaporent aussitôt dans des volutes cancérigènes. Telle une ombre elle s'est aventurée dans des chemins de traverses tracés très tôt, chemins, autrefois parcourus entraînant une compagne qui en toute innocence voulait pour elle d'autres parfums d'autres lieux.
Elle sait maintenant qu'il lui reste d'autres voyages, une autre histoire où les chemins ont prise sur le réel et ne présagent aucune crainte.