Une chanson de Cabrel a fait venir ses larmes aux yeux. La robe et l’échelle. Une poésie dans les mots fredonnés et cette musique ponctuant toute la douceur.
Elle retrouve son monde dans les images qui révèlent un érotisme qu’elle croyait emprunt de féminité. Esthétisme retrouvé quand elle était jeune.
Souvenir d’une retraite provisoire dans un monastère. Image colorée de robes blanches dans l’herbe verte autour d’un repas dans une campagne paisible.
Des sourires de dominicaines et même des éclats de rire sous des arbres en fleurs.
Elle a perçu toutes ces images dans cette voix du sud qui lui a fait chaud au cœur.
Son monde dans des images d’un autre. Des façons et des manières de dire, des mains tendues et se taire, laissant place aux évocations sublimée. Un arbre qui s’est fendu et provoqué les regrets marqués dans le marbre.
Transparence et si belle lumière à jamais retrouvée.
Elle affronte depuis des mois un univers qui la ronge. Morte dira-t-elle à toutes les provocations, à tous les désirs exprimés en toute indécence. Elle a perdu sa sensualité et toutes séductions lui semblent des appels à violence. Les « je t’aime » sont autant de blessures infligées.
Elle cherche son chemin bordé de roses et d’orties et la tentation est grande de retrouver son paradis blanc où une échelle sera peut-être son seul espoir d’une ultime image du temps qui s’arrête.