Emprise. Elle lui a prononcé « emprise » dans un décor froid, avec témoin comme son ultime mot en écho à une séparation définitive. Une défense, contre des armes illusoires, moulins à vents combattus par Don Quichotte. Peur injustifiée mais une reconnaissance de la douleur infligée.
Regard tourné vers elle cependant pour lui signifier ce réel glauque qu’elle voulait lui éviter.
Emprise- Empreinte peuplée des démons imaginaires vécue dans la souffrance et révélant le manque dévoilé et les agressions infligées dans un ultime instinct de survie.Survie de son amour détruit et de toutes substances étouffées par la violence et la destruction. Ses promesses d’autrefois étaient comme l’espoir de l’envol de l’albatros de Baudelaire privé de ses ailes pour un équilibre qui ne pouvait qu’être instable.
Les « Où es-tu » qu’elles seules pouvaient comprendre, pris comme un code secret pour justifier une ultime croisée de chemin, dans un face à face , témoin ignoré et ignorant, résonnent dans le vide malgré des airs de Sati en fond sonore .
Le décor dressé dans Romane, petite pierre d’une construction imaginaire dans un monde qui chassait un réel incertain comme le port de la Boca déserté et qu’elle n’a pas connu, s’est effondré à jamais.