Un décor qui s’est dressé comme des armes à ses yeux à lui faire perdre le peu d’éclat qui lui restait. Vague déferlante et violente qui s’est abattue sur son âme et son corps décharné.
Elle s’accroche à quelques mélodies. Fond sonore qui n’entrave pas son esprit à chercher dans le réel sordide ce qui a entaché son âme au plus profond ni son corps anesthésié par les douleurs provoquées.
Les mots font écho dans un silence artificiel. Silence intérieur, profond où elle cherche à se retrouver, elle qui s’est sentie perdue dans un décor violent, sombre, malgré elle pour un réel dont elle n'espérait jamais , un tel face à face destructeur. Elle a été tentée de rejoindre un paradis blanc, même si la luminosité risquait de l’aveugler pour des espoirs perdus dans l’éphémère en son âme et conscience.
Elle voudrait oublier ce visage meurtri par une nuit de garde à vie, à vue malveillante, sans aucune protection, en toute promiscuité comme des coups à corps perdus détruisant leur intimité. Elle crie au temps de retrouver aiguilles et cadran pour panser tant de blessures partagées et ponctuées dans le temps.
Elle a trouvé un peu de douceur une journée auprès d’une femme d’un profond respect pour atténuer toutes les images qui défilaient dans son âme meurtrie. Elle a su lui offrir en partage ses mots, sa présence amie. Elle était là sans aucune arme et lui a fait confiance.