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Brouillard insolent

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Elle retient encore ses larmes et comme poussée par une force obscure, se donne en sacrifice. Elle lui offre les mots rendus impuissants par le temps qui passe et se perdent dans le brouillard insolent des cœurs maudits vibrants comme des cathédrales. Elle s’extasie sur son sommeil qui détient les trésors de ses songes remplis de clarté. Elle trouve alors des rivages solitaires où la vague écumante frappe sa vie d’un sourire chaleureux. Elle revendique, alors, jusqu’à en perdre la raison, la main nocturne qui a frôlé leur histoire pour mourir de n’être que souvenir. La nuit sera douce espère-t-elle et à la manière d’ un  voile de cristal couvrira les flots miraculeux de son sommeil. Et elle la retrouvera pour  lui fredonner les quelques vers qui se libèreront, le temps d’un court instant. Le temps d’une nuit nourrie de sa plume insensée.  « J’allume ton regard noyé du chant nocturne et me bats dans la tourmente, pour faire jaillir en toi l’ivresse des féeries magiques. Je glorifie le grain précieux de l’éternel amour pour te parfumer de la poésie qu’il fait naître. L’aurore étourdissante, dans un délire fécond, pénètrera nos esprits triomphants et nus et nous apportera le philtre d’amour d’un baiser  imprégné d’innocence. Viens je t’inventerai le lit plein de douceurs qui brille à travers la tempête du sanglot. Viens, je te bercerai au creux de mes songes les plus fous. Je me ferai brise légère pendant que chantera l’hiver. Et mon âme toute entière écoutera le son de ton sommeil jusqu’à la nuit noire.

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